En tant que (futurs) investisseurs vous le savez, il est nécessaire de réaliser un DPE (Diagnostic de Performances Énergétiques) afin de vendre ou mettre en location un bien immobilier.
Le DPE est valable 10 ans ( 4 ans dans certains cas puisque la Loi Énergie vient chambouler le monde du DPE ).
Suite à cela, une note ( entre A et G ) est attribuée au logement afin de définir la qualité de gestion énergétique de celui-ci.
La mauvaise nouvelle c’est que de nouvelles réformes entrent régulièrement en vigueur sur le sujet et il est prévu qu’en 2023 les logements classés G soient interdits de mise en location. Il en sera de même pour les logements classés F en 2028.
Dans ce cadre, réaliser des chantiers énergétiques est non-seulement une réelle opportunité financière mais aussi une future obligation légale. En effet, il est simple de faire une plus value conséquente grâce aux travaux. Ou du moins que cela ne devienne pas un levier de négociation fort pour les acquéreurs si vous revendez…
À ce sujet, il existe 4 chantiers énergétiques à privilégier :
Isoler les combles
Si vous désirez améliorer les performances énergétiques de votre bien immobilier, votre première décision devrait être de réaliser des travaux d’isolation. Puisque les combles représentent environ 30% des déperditions de chaleur, il est essentiel d’optimiser leur étanchéité. Selon l’Anah, l’isolation des combles permettrait de réaliser près de 27% d’économie sur votre consommation annuelle d’énergie. En revanche, il est conseillé d’utiliser des isolants efficaces comme ceux en fibre de bois tel que l’isonat flex 55 ou les isolants en laine de roche.
Le coût de travaux de ce type représente entre 2500€ et 5000€, pour cela on estime des économies annuelles d’environ 450€ à 700€ par an.
Certes cette économie est à profit de vos futurs locataires. Mais l’impact positif sur la mise en location, le turn-over et sur la revente vaut largement l’investissement.
Ce type de travaux est encore plus rentable dans le cas où votre maison n’a pas encore été isolée, ou bien si vous pouvez bénéficier des aides financières en faveur des travaux pour la rénovation énergétique.
Installer au minimum du double vitrage
Prenez garde aux fenêtres qui ne disposent pas du double ou triple vitrage, ce sont de réelles pertes de chaleur au quotidien. Les fenêtres sont le point d’isolation le plus important après les combles puisqu’elles représentent 15% des fuites de chaleur potentielles.
Il s’agit d’un fort investissement financier mais nécessaire pour des économies sur le long terme.
Question budget, privilégiez le vitrage au châssis puisqu’un châssis PVC abordable peut être très performant tandis qu’un mauvais vitrage vous coûtera cher.
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DEMANDER UN DEVIS MAINTENANTIsolation murale – Doublage des murs
D’un point de vue énergétique, les murs sont aussi un des points faibles d’un logement. En effet, ils représentent 25% des fuites de chaleur.
Soyez prévoyants et envisagez de réaliser une isolation complète des murs.
Ce chantier peut se révéler très coûteux puisqu’une isolation complète peut se chiffrer entre 6 000€ et 12 000€. Les murs sont aussi l’un des points faibles d’un logement, car ils représentent 25 % de fuites de chaleur. Il est donc préconisé de bien les isoler.
Pour réaliser une isolation complète des murs, les travaux peuvent se chiffrer entre 6 000 à 12 000 €. Mais l’amélioration thermique est ensuite de l’ordre de 20 à 25 %. Heureusement, il est concevable de prétendre à des aides financières de la part de l’État. Ces aides dont plusieurs sont cumulables, pourront réduire votre investissement initial et rendre les travaux plus accessibles.
Mode de chauffage
Toujours dans la recherche d’optimisation des dépenses énergétiques, nous vous recommandons de revoir et d’améliorer votre mode de chauffage. Fini les grille-pains qui font envoler les factures d’électricité et renvoient une image vieillotte du bailleur.
Mais comment savoir quel mode de chauffage vous correspond le mieux ? C’est très simple, nous avons rédigé un article complet à ce sujet !
Notez qu’il est souvent possible d’obtenir des aides et des subventions comme le crédit d’impôt concernant les changements de mode de chauffage, alors c’est un chantier à envisager très sérieusement puisqu’il est envisageable d’amortir cet investissement sur 5 ans environ.
Conclusion
Penchez-vous de toute urgence sur vos bilans énergétiques afin de ne pas être pris de court par les futures obligations légales en vigueur.
Cela vous permettra également de négocier en connaissance de cause lors de votre prospection immobilière. Un DPE mal noté ( F ou G ) doit attirer votre attention car il signifie engager de futurs gros travaux d’isolation ( combles + doublage des murs + mode de chauffage adapté à minima ).
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